Applications pratiques

L’apprentissage semi-supervisé trouve de nombreuses applications dans des contextes réels où l’annotation des données est coûteuse, chronophage ou difficile à obtenir à grande échelle, tandis que les données brutes sont abondantes. Ce paradigme est particulièrement utile dans les domaines où une petite quantité de données étiquetées de qualité peut être enrichie par de grandes quantités de données non annotées.

Exemples d’applications concrètes

Vision par ordinateur

Dans la reconnaissance d’objets, la détection d’anomalies industrielles ou la segmentation d’images médicales, l’apprentissage semi-supervisé permet de limiter les besoins en annotations manuelles, tout en conservant des performances proches de l’apprentissage supervisé.

Traitement automatique du langage naturel (TALN)

Dans la classification de texte, l’analyse de sentiments ou la détection de spam, il permet d’exploiter les corpus textuels massifs non labellisés en générant des pseudo-étiquettes ou en s’appuyant sur la régularisation de consistance.

Cybersécurité

Les systèmes de détection d’intrusion ou d’activités malveillantes bénéficient du semi-supervisé pour identifier des comportements anormaux à partir de peu d’exemples connus, tout en analysant en continu de nouvelles données réseau.

Biomédecine et santé

Dans la classification de maladies ou l’analyse génomique, où les étiquettes nécessitent l’expertise humaine, le semi-supervisé aide à tirer parti des nombreuses données cliniques non annotées.

Recommandation de contenu

Les systèmes de recommandation peuvent exploiter les historiques de navigation partiellement labellisés (clics, likes, achats) pour améliorer la personnalisation en intégrant les comportements non annotés.